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Journée Internationale de la Fille, édition 2020 : Le ministère des affaires sociales et de la microfinance célèbre la journée en collaboration avec Plan International Bénin et CIPCRE-Bénin
Photo du présidium
C’est autour du thème "Ma voix, l'égalité pour les filles", que la Journée Internationale des filles, édition 2020 a été célébré cette année. Une édition qui a été célébrée en différé ce mardi 13 octobre 2020 à la maison des jeunes de la commune de Sèmè-Podji. Organisée par le ministère des affaires sociales et de la microfinance en partenariat avec Plan International Bénin et CIPCRE-Bénin, cette 9ème édition a connu la présence de plusieurs autorités à divers niveaux dont l'autorité Ministérielle Mme Véronique Evelyne TOGNIFODÉ MEWANOU, du Représentant du préfet de l’Ouémé, du Maire de Sèmè-Podji, , de la Direction de la Famille de l’Enfance et de l’Adolescence, de la Directrice Départementale des Affaires Sociales et de la Microfinance-Ouémé, la Représentante de l'UNFPA, du Représentant Résident du Plan International Bénin, des cadres du CIPCRE-Bénin, des notables, têtes couronnées et leaders religieux, des cadres de la Mairie, des membres du CDPE-Ouémé et du CCPE/Sèmè-Podji, des parents et des jeunes filles et autres enfants.
Ministre des Affaires sociales et de la Microfinance
Outre les mots de bienvenue et allocutions des officiels, l’assistance a eu droit à la présentation du rapport sur la situation des filles dans le monde. Selon les statistiques des Nations-Unies près d’une adolescente sur quatre âgée de 15 à 19 ans n’est ni employée, ni scolarisée, ni en formation, contre un garçon sur dix. En 2021, quelques 435 millions de femmes et de filles dans le monde (soit 13 % de la population féminine) lutteront pour survivre avec moins de 1,90 dollar par jour, dont 47 millions qui basculeront dans l’extrême pauvreté monétaire à cause de la COVID-19. Avant la pandémie, on estimait qu’une femme sur trois subissait des violences au cours de sa vie. Chaque année, 12 millions de filles de moins de 18 ans sont mariées et 130 millions de filles dans le monde ne sont toujours pas scolarisées. Suivra le bal des allocutions, prestations artistiques et le plaidoyer des filles à l’endroit des acteurs de protection de l’enfant. Une situation qui donne à réfléchir.
Porte-parole des filles, Aichatou SALIFOU
Pour la porte-parole des filles, Mademoiselle Aichatou SALIFOU, les filles doivent bouger les lignes pour donner de la voix. Elle dira pour finir qu’il faut reconsidérer le statut des filles en tant qu'être humain et de leur favoriser un monde où elles puissent se mobiliser et où l'on compte sur elles; de permettre aux filles de mener une vie débarrassée de violences basées sur le genre et des pratiques néfastes; de permettre aux filles d'acquérir de nouvelles compétences pour aborder l'avenir qu'elles choisissent et de permettre aux filles de mener des rôles d'activistes engagés en vue d'accélérer le changement social.
Leaders religieux
Par ailleurs, les filles et les parents ont eu droit à une séance de sensibilisation par les leaders religieux du comité restreint ‘’Mobilisation Inter Religieuse’’ (MIR), animée des Imams Afix BOURAIMA, Bachirou YESSOUFOU, Abdel YOUNOUSS et des pasteurs Raymond ADOH et Bruno TOVIZOUNKOU sur le thème de la journée,
Leader religieux
La responsabilité parentale et les abus sexuels.
La cellule de communication
CIPCRE-Bénin