Réunie le vendredi 25 novembre 2022 à l’Hôtel NIFUR de Bohicon au centre du Bénin, les organisations de la société civile entourées des acteurs étatiques et des partenaires techniques et financiers, ont validé leur rapport alternatif sur la mise en œuvre de la Charte Africaine des Droits et du Bien-être de l’Enfant (CADBE).

En effet, le consortium constitué des réseaux d’ONG (ReSPESD, CBO-EPT, FODDEB et CLOSE) de la Maison de la société civile (MdSC) et d’une quinzaine d’ONG dont le CIPCRE-Bénin, a conduit de bout en bout le processus de redevabilité de la société civile béninoise concernant la mise en œuvre de la Charte Africaine des Droits et du Bien-être de l’Enfant (CADBE).

 

Enclenché plusieurs mois, le processus a connu entre autres, les réalisations ci-après:

  • l’atelier d’échange sur les techniques de collecte de données à la lumière des recommandations faites à l’Etat, la constitution des groupes thématiques et l’élaboration de la feuille de route ;
  • l’atelier d’appropriation des outils de collecte et de synthèse de données ;
  • la mise à disposition d’un consultant par le CIPCRE-Bénin sous le financement de ERIKS pour veiller à la prise en compte de l’inclusion en général et de la question du handicap en particulier ;
  • les ateliers départementaux de collecte de données dans les 12 départements du pays ;
  • l’atelier national de collecte des données auprès des enfants ;
  • l’atelier post-collecte qui a permis de faire le point des données collectées ;
  • les ateliers de rédaction du rapport par le Comité Scientifique ;
  • L’atelier de pré-validation du Rapport Alternatif avec les commanditaires, les responsables thématiques et les facilitateurs départementaux impliqués dans la collecte de données ;
  • L’atelier de validation pour lequel les travaux se sont ouverts très vite ce vendredi 25 novembre 2022.

A l’ouverture de l’atelier, plusieurs allocutions des personnalités que sont :

  • représentant les commanditaires (CBO-EPT, FODDEB, ReSPESD, CIPCRE-Bénin, Close),  prononcée par le Chargé des programmes de ReSPESD, Monsieur Maxime AGOUA a eu l’honneur d’avoir été le tout premier intervenant.
  • des représentants des partenaires techniques et financiers dont ERIKS en la personne de Monsieur Raoul A. H. AKINDES ; Plan Bénin International en la personne de Monsieur Jean Baptiste DANSOU ;
  • le représentant de la Maison de la Société Civile en la personne de Monsieur Mathias BEHANZIN qui a procédé au lancement officiel des travaux de l’atelier de validation.

Communication sur le processus suivi : L’expert Paul YASSEGOUNGBE s’est attelé à expliquer en bref, l’objectif et l’importance du Rapport Alternatif à côté du rapport Pays et les différentes étapes de son élaboration.

A sa suite, les participants au nombre d’une quarantaine dont 5 femmes venus des ONG et réseaux, des organisations d’enfants (CCNE et l’AEJT Bénin) ; de la Fédération des Associations de Personnes Handicapées (FAPH) ; des PTF et des structures étatiques (la CBDH et le MJL), ont été réparti en six groupes pour contribuer à l’amélioration du Rapport Alternatif.

Les travaux de groupe :  un travail minutieux est fait sur les thématiques ci-après : Définition de l’Enfant et autres conditions d’âge, les principes généraux ; Droits et libertés civils ; Milieu familial et Protection de remplacement ; Santé de base et bien-être ; Mesures spéciales de protection ; Responsabilité de l’enfant.

La cérémonie de clôture : En plus de toutes les personnalités présentes à l’ouverture, s’est ajouté le représentant du Ministre de la Justice et de la Législation, en la personne de monsieur Michel DJEIGO au présidium pour la tombée de rideau de l’atelier. A sa prise de parole après les autres, il n’a pas manqué de féliciter la réussite du processus qui a abouti avec succès : celui de l’élaboration du Rapport Alternatif de la société civile au Bénin. Il a apprécié positivement cette enrichissante expérience de synergie d’action entre OSC dans l’intérêt supérieur de l’enfant. Quant aux PTF, on note des sentiments de très grande satisfaction et d’encouragement à l’endroit des acteurs de la société civile engagés sur la redevabilité de l’Etat dans la défense et la promotion des droits de l’enfant au Bénin.

 La Cellule de Communication.