Le CIPCRE-Bénin et les confessions religieuses s’engagent.

Le cercle international pour la promotion de la création (CIPCRE-Bénin) veut renforcer l’éducation inclusive à la rentrée 2022-2023, avec les leaders religieux. Les orientations de la campagne de mobilisation interreligieuse ont été dévoilées, ce jeudi 8 septembre à la presse.

Vue partielle des leaders religieux au côté du Directeur National du CIPCRE-Bénin

Quelles que soient ma situation et celle de mon enfant, il doit aller à l’école. Le mot d’ordre est ainsi lancé pour l’édition 2022 de la campagne de mobilisation interreligieuse (MIR). Il ne sera pas question de voir au cours de l’année scolaire des enfants en âge de scolarisation sur les places publiques, les plans d’eau et dans des marchés à des heures de cours. Le Cercle International pour la Promotion de la Création (CIPCRE-Bénin), de concert avec les leaders religieux, est en campagne à cet effet du 9 au 18 septembre 2022.

En effet, des milliers d’enfants garçons et filles, sont encore exclus du système éducatif. Nous voulons que chaque parent puisse davantage faire face à sa responsabilité avant la rentrée scolaire 2022-2023. Ce n’est pas facultatif mais une obligation, a déclaré Elidja ZOSSOU, Directeur National du CIPCRE-Bénin lors de la conférence de presse donnée le jeudi 8 septembre 2022 à Cotonou au temple Béthanie de l’église protestante méthodiste du Bénin (EPMB). L’éducation inclusive vise en effet à accroitre la participation et à réduire l’exclusion en répondant efficacement aux besoins de tous les apprenants. Ce processus prend en compte les besoins individuels en matière d’enseignement et d’apprentissage de tous les enfants en situation de marginalisation et de vulnérabilité. L’ONG CIPCRE-Bénin et les confessions religieuses ont alors orienté l’édition 2022 de la MIR dans le sens de susciter la responsabilité des parents et des communautés.

 

Vue partielle des journalistes

TOUS EN CROISADE

Le thème retenu cette année est : L’éducation inclusive au Bénin : enjeux et défis. Les défis sont à relever par tous les acteurs. L’Etat qui a le rôle régalien, les communes et la société civile. Pour le compte de la société civile, les confessions religieuses qui sont engagées dans la campagne, le mot d’ordre que nous lançons est que nous puissions dire à tout parent que c’est une grâce d’être parent, mais à cette grâce est attachée une lourde charge à laquelle nul ne peut se soustraire, c’est-à-dire éduquer et instruire les enfants. Il n’y a pas de prétexte ethnique, religieux ou de situation économique, a soutenu Elidja ZOSSOU. Nul ne sera laissé de côté. La mobilisation interreligieuse sera marquée par une campagne médiatique et digitale, puis des sensibilisations dans des lieux de culte. Chaque confession religieuse élabore un plan de passage. Des équipes composées d’au moins trois confessions religieuses sont ensuite déployées pour la sensibilisation. Les leaders religieux engagés à cet effet sont d’ailleurs prêts pour la croisade. Il n’a pas de doute pour cela. Nous avons le devoir de nous organiser pour aider à la concrétisation des objectifs de sorte que l’information circule et atteigne les communautés à la base a rassuré Dah Gbèdiga ADOKO, Président National des Cultes et Religions Endogènes.

Il sera aussi question au cours de la campagne de mobiliser des ressources pour soutenir des enfants démunis. Les modalités pratiques sont laissées à l’initiative de chaque confession religieuse. Une phase d’entretien et de suivi-évaluation va suivre la phase des sensibilisations.      

La cellule de communication du CIPCRE-Bénin