Photo de famille des participants

 « Mieux s’approprier le processus par lequel l’État s’évertue à assurer sa redevabilité vis-à-vis des organes de Traités en général et celui de la Charte Africaine des Droits et du Bien-Etre de l’Enfant (CADBE) en particulier ». C’est l’objectif de la rencontre multipartite Etat – Communes – Organisations de la Société Civile (OSC) initiée par la Direction des Droits Humains (DDH), du Ministère de la Justice et de la Législation, et le Cercle International pour la Promotion de la Création (CIPCRE-Bénin). En plus des deux initiateurs, la séance de travail a réuni les réseaux et OSC impliqués dans la protection de l’enfant et des responsables de la commune de Cotonou.
« Nous sommes dans le processus d’élaboration du 2e rapport pays et du 2e rapport alternatif de la société civile. Il était de bon ton que les acteurs, parties prenantes de l’élaboration des différents rapports sur la thématique, puissent se concerter et dire où ils en sont dans le cadre de ce processus », a informé Ines Laurenda TOFFOUN, Directrice des Droits Humains.

Pour Maxime AGOUA, Chargé des Programme du réseau ReSPESD, la rencontre est la bienvenue pour permettre aux parties prenantes d’apprécier le travail déjà fait et voir dans quelle mesure se projeter dans l’avenir pour donner aux enfants du Bénin les conditions les plus optimales pour réaliser leurs droits.

Mme Ines Laurenda TOFFOUN, Directrice des Droits de l’Homme.

« En prenant l’initiative d’une telle séance, nous nous attendons à ce qu’il y ait des pistes d’améliorations des modalités d’information et d’interaction des différentes parties », a précisé Elidja ZOSSOU, Directeur National du CIPCRE-Bénin, en insistant sur la nécessité de la synergie d’actions entre Etat et OSC.

 Elidja ZOSSOU, Directeur National CIPCRE-Bénin

La rencontre a été meublée par deux activités. La première est une communication animée par la DDH qui a porté sur le processus habituel du Bénin en matière de redevabilité vis-à-vis des organes de traité (avec zoom sur le cas spécifique en cours de la CADBE).

Vue partielle des participants

Dans un second temps, il s’est agi d’échanges entre acteurs sur les pistes d’amélioration des modalités d’information et d’interaction entre les parties prenantes. Aux termes des échanges, informe le Directeur National de CIPCRE-Bénin, « des pistes d’amélioration ont été esquissées en attendant que nous puissions les approfondir et les rendre opérationnelles en ce qui concerne l’information des acteurs constitués, d’une part, et l’information du citoyen, de la citoyenne lambda, d’autre part ». Membre du comité scientifique pour l’élaboration du rapport alternatif de la société civile sur la CADBE, Innocencia GUEDEGBE, membre du FODDEB a salué l’initiative. « Désormais, tout le monde est au même niveau d’information et on peut avancer. La synergie qui est créée entre toutes les ONG doit se renforcer et ne pas s’arrêter à l’élaboration des rapports alternatifs CDE et CADBE », a-t-elle souhaité.  Cet atelier, faut-il rappeler, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’appui à l’Education Inclusive à travers l’amélioration des Perceptions du handicap au Bénin (EdIP-Bénin) avec l’appui financier de ERIKS.

La Cellule de Communication du CIPCRE-Bénin.